Saint-Aubin-du-Cormier est labellisée "zéro-phyto" depuis 2009. Depuis cette date, le service espaces verts n'a plus recours aux produits chimiques pour gérer les espaces communaux, quelque soit leur nature.
Une gestion différenciée, économe et plus écologique se met en place progressivement :
La gestion différenciée consiste à adapter le mode de gestion à chaque espace vert en tenant compte de son utilisation et de sa situation. Il s'agit d'appliquer la bonne gestion au bon endroit : hauteur de tonte, taille des arbustes, désherbage, espèces végétales à privilégier, intervention sur les arbres... autant de paramètres à ajuster afin de ne pas compromettre les usages tout en cherchant à optimiser les coûts de gestion et l'accueil et l'expression de la biodiversité.
De la "maintenance stricte" aux "espaces semi-naturels" en passant par l' "entretien courant" et les "espaces paysagers", il existe quatre niveaux de gestion sur les espaces verts communaux :
La tonte différenciée est une apllication de la gestion différenciée. Elle consiste à appliquer des hauteurs, et donc des fréquences, de tonte différentes selon les espaces, voire même sur un même espace en fonction de ses usages.
De cette façon, on peut différencier un cheminement, tondu régulièrement et très court (± 5 cm), d'une zone récréative, tondue un peu plus haut (± 8 cm). Cette même zone pouvant être bordée d'une frange peu fréquentée, où l'herbe n'est fauchée qu'une à deux fois par an. Cela permet de concilier usages et accueil de la biodiversité.
Ainsi, des espaces - tels que les terrains de sport, le swin golf, certains chemins, le cimetière - sont tondus toutes les une à deux semaines. D'autres espaces récréatifs sont tondus moins régulièrement et plus haut, tandis que des zones sont gérées en prairies naturelles, fauchées une à deux fois par an.
Depuis 2015, le service espaces verts végétalise certains pieds de murs et sélectionne la végtation spontanée sur d'autres. Les agents surveillent également le développement de plantes potentiellement invasives dont la vergerette du canada (Erigeron canadensis), qui pousse spontanément, mais aussi la paquerette des murailles (Erigeron karvinskianus) ou la verveine de Buenos Aires (Verbena bonariensis) qui ont été - et sont encore parfois - plantées par le service.
Pâquerette des murailles Erigeron karvinskianus |
Campanule des murailles Campanula muralis |
Cymbalaire des murs Cymbalaria muralis |
Geranium herbe à Robert Geranium robertianum |
(visuel en attente) | |||
Vergerette du canada Erigeron canadensis |
Digitaire sanguine Digitaria sanguinalis |
Toutes les autres espèces, dont le pissenlit, par exemple, ne représentent pas de menace particulière pour la biodiversité locale, au contraire parfois. Elles sont parfois laissées, parfois retirées, en fonction de leur développement, de leur emplacment, de la sensibilté des agents.
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